y-at-il une MtF habitant en Région Alsace ?

Bienvenue sur le forum, Julie!

La majorité d'entre nous sommes passé(e)s par là, certaines sont en cours d'autres ont fini!

Siles expériences se ressemblent, il y a énormément de points communs, une transition reste malgré tout individuelle car elle n'appartient qu'à celle qui la vit.

S'interroger est salutaire, prendre son temps une bonne option, se faire aider une excellente résolution.

Utilise la fonction "Recherche" en haut de l'écran à droite avec des mots clés simples, lis, il y a déjà pas mal d'infos sur le forum et poses des questions auxquelle on s'efforcera de te répondre.

Bisous!

Michèle

tout comme toi, j ai pris conscience de mon mal être à 42 ans. En effet j ai perdu mes enfants car je ne les vois plus qu au vacances scolaires, je n ai pas perdu ma femme car je ne l aimais plus et c etait largement réciproque.

pour réussir une transition, je pense qu en premier lieu c est d'etre aidé par un psychiatre (même un libéral) et ensuite de ne pas se trouver en situation de fracture sociale (garder son taf) car l isolement est préjudiciable au moral. la transition à déja son lot de periodes noires.

tu dis vouloir en apprendre plus sur toi, as tu commencé la démarche psychiatrique?

au plaisir de te lire.

Bonjour Aurélie,

Merci beaucoup de ta réponse. J'ai été voir un psychiatre hier soir car dimanche j'avais pleurée toute la journée et pas dormie de la nuit (voilà que je repense au suicide...). Elle m'a dit (c'est un psychiatre femme) que tout cela n'était qu'un fantasme et que j'étais trop sur Internet à consulter des Sites sur le sujet. Mais au fond de moi, je ne sais que c'est pas vrai, c'est pas un fantasme.

Depuis quelques semaines, je lis beaucoup de choses sur la transidendité et je suis perdue. J'aime encore ma femme (je lui fait encore l'amour mais comme une lesbienne, pas de pénétration). Si je perds ma femme et mes enfants, je perds mon boulot aussi car on bosse ensemble.

Bisous.

Si tu veux garder ta femme, ça passera "forcément" par un coming out, je ne sais pas s'il doit être lent et progessif ou fracassant, en tous cas par son acceptation de ta transition, et encore là, ce n'est pas forcément gagné!

C'est la plupart du temps le dilemme de celles et ceux qui ne découvrent leur transsexualité que lorsque une vie de famille est déjà engagée...avec la perspective de rester ensembles!!!!!!

Quant à ton psy, ne lui jettes pas trop vite la pierre, je ne parles pas forcément pour toi.

Je me suis impliquée de nombreuses années dans l'entraide trans, assez pour savoir qu'internet fait des émules du transsexualisme quelquefois à partir de simples troubles psychologiques. Compte tenu de la rudesse d'une transition, la priorité est d'aller à la recherche de CERTITUDES sans quoi, on voit fleurir sur les forums toutes sortes de révoltées de la vie qui pourissent les autres! Mieux vaut prendre son temps, comprendre, analyser, peser le pour et le contre, mesurer les perspectives avant de simplement dire "Je suis"!

ta psy dit que c est un fantasme... c est normal.

si tu es transidentitaire comme tu le dis, ce sera à toi de prouver à ta psy que c est elle qui a tort.

des gens qui s improvisent trans il y en à toutes les 5 minutes mais il faut savoir que cela ne touche que 1 personne sur 30.000 dans le sens MtF.

bien sur par l expression être trans, je parle de personne voulant aller jusqu'a l opération de réassignation et vivre une vie de femme entière. pas de personnes voulant prendre des hormones afin de pouvoir vivre en femme et continuer sa vie d homme en paralelle.

c est pour cela que seul un suivi psychiatrique s impose à toi. et pour le moment, ta psy à raison de considerer cela comme un fantasme. ce sera à toi de lui prouver le contraire et à elle de te faire réfléchir sur les conséquences de cette démarche qui ne sont pas seulement de perdre sa femme et son boulot.

Je plussoie, Aurélie!

Bienvenue Doucette (quel drôle de prénom:lol:)

Comme le disent si bien Aurélie et Michelle tu es au début d'une longue bataille. Bataille contre toi-même, ton entourage et ton psy.

Sais-tu si ta psy a une quelconque expérience des troubles de l'identité de genre? ce n'est pas un sujet très étudié dans leur cursus et ceux qui s'y connaissent le doivent à leur intérêt pour le sujet.
Sois patiente la route est longue

Merci à toutes celles qui ont répondu. Vous avez raison. C'est à moi de prouver que ce n'est pas un délire. je vais y aller doucement, tenter de construire ma vrai identité. Si je ne suis pas transexuelle, en tout cas, j'ai un coté féminin très très prononcé. Je le sens au plus profond de moi. Je ne pense pas que ma psy soit une spécialiste de la question mais je lui fait confiance. Elle m'a d'ailleurs recommandé de ne plus aller sur Internet ni de lire des livre sur la transexualité, mais c'est plus fort que moi.

Bonne journée.

Julie.

Je ne pense pas que ma psy soit une spécialiste de la question

ta psy à raison, il circule tellement de conneries sur internet.

retiens une chose: la transidentité est un parcours de solitude, le coté festif des débuts, avec les sorties entre "copines" ne durent qu un temps.

On ne peut pas vivre socialement parlant en etant ni homme, ni femme.

En effet entre deux il y a des difficultés. Les vrais de vrais amis demeurent les autres hésitent etc...Divorcée il y a longtemps je suis redevenue amie avec la mère de mes enfants au mariage de notre fils. Je suis grand mère... Ma fille un autre soucis, ce n'est pas au top. Mon dernier concubinage s'est terminé par un naufrage annoncé, mais nous sommes demeurées amies.

Nouvelle relation possible mais l'annonce de l'entre deux ne favorise pas le long terme etc. Coté société, heureusement je ne rencontre pas de problème, membre d'un moto club je reste de bonne compagnie etc...Travail, artisan, ma clientèle va bien, le travail afflue. Les grandes administrations bien reçue en général mais bon tout se fait au prénom masculin pour l'instant, bi national c'est un poil plus ardu de changer. Service médicaux, le personnel est en général charmant, m'appelle Sarah si ils ont pensé à noté le prénom d'usage! Ce n'est pas un problème normalement.

Pas simple mais pas forcément douloureux. C'est par contre un parours relativement solitaire. Chacun chacune ayant son histoire sont environnement.

Le système m'a reproché une certaine obsession mais sans je ne serais plus dans le système de la transition officielle...

Courage et bonne route; Sarah

Merci pour vos encouragements. J'ai toujours été seule avec ce problème et je sais bien que le chemin sera long, mais je veux m'en sortir et faire naître la femme qui est en moi. J'ai l'impression d'avoir ouvert la boite de pandore et de ne plus pouvoir reculer.