Marseille

L’équipe de Marseille a pris naissance dans les années 70 avec les travaux du Pr Jean Vague (endocrinologue) et son association avec le Pr Henri Bureau (chirurgien plasticien). En 2002, l’équipe se structure solidement et officiellement avec la création, par le ministère de la santé, de postes hospitaliers dédiés au transsexualisme (psychiatre , psychologue et chirurgien).

L’équipe pluridisciplinaire jouit d’une unité de lieu de consultations coordonnées pendant la procédure d’évaluation et de suivi, ce qui permet une concertation diagnostique et thérapeutique permanente dans le Service de Psychiatrie de l’Hôpital Sainte-Marguerite (Service du Professeur Lançon). Les interventions chirurgicales sont quant à elles réalisées à l’hôpital de la Conception (Services de Gynécologie du Professeur Gamerre et de Chirurgie réparatrice du Professeur Magalon).

L’équipe principale est constituée de 16 personnes :

• Médecins psychiatres coordonnateurs : Dr Mireille Bonierbale, Dr Audrey Gorin –Lazard
  
• Psychologues : Aude Michel, Noelle Magaud-Vouland, Aurélie Maquigneau, Stéphanie Gebleux
  
• Médecin Endocrinologue : Dr Frédérique Albarel-Loy
  
• Médecin Anesthésiste : Dr Martine François Legrix
  
• Chirurgiens Gynécologues : Pr Ludovic Cravello, Dr Alexandre Lazard
  
• Chirurgien Urologue : Dr Evelyne Ragni
  
• Chirurgien Plasticien : Dr Anne Sophie Perchenet
  
• Chirurgien ORL : Pr Giovanni
  
• Infirmière de coordination: Marie-Hélène Henric
  
• Assistante sociale: Carine Finiels
  
• Avocate : Me Vanina Cianfarani
  

Notre prise en charge thérapeutique s'appuie sur les recommandations de 2009 de la Haute Autorité de Santé. Lors de la phase d'information et d'évaluation, les patients demandeurs d'une réassignation sexuelle rencontrent psychiatre, psychologue, endocrinologue, chirurgiens. L'équipe se réunit en commission collégiale tous les 4 mois afin de discuter de l’eligibilité des patients à un traitement hormono-chirurgical et commencer la prise en charge coordonnée.

Pour les patients FtM suivis par l’équipe, réassignés, ayant obtenu le changement d’état civil et vivant en couple stable depuis deux ans, une coordination a été établie avec l’équipe du CECOS de l’hôpital de la Conception pour les procédures d’insémination des couples désirant un enfant.

Nous travaillons en outre en collaboration avec les services d'ORL (Hôpital de la Timone) et de dermatologie (Hôpital de la Conception) pour la chirurgie laryngée et de féminisation du visage, la rééducation orthophonique et l’épilation laser faciale et pré-chirurgicale.

Notre équipe a soumis son travail à la commission d'EPP de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille.



contact : mireille.bonierbale @wanadoo.fr

(enlever l'espace avant le "@", qui est destiné à tromper les robots de spam)




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

merci AURELIE C pour les infos !!!
cela sera surement utile à qqs unes d'entre nous qui n'ont pas encore défini l’équipe pour une future intervention !
bisous AURELIE C!!!!!

AURELIE C. a écrit:L'équipe se réunit en commission collégiale tous les 4 mois afin de discuter de l’eligibilité des patients à un traitement hormono-chirurgical et commencer la prise en charge coordonnée.

Un peu comme chez nous quoi...en cas de réussite à un examen et qu'on ne peut seulement être nommée qu'au bout de 10 ans...sans moi, merci

[quote][Un peu comme chez nous quoi...en cas de réussite à un examen et qu'on ne peut seulement être nommée qu'au bout de 10 ans...sans moi, merci /quote]

il ne faut pas oublier un détail trés important: la condition numéro 1 d'éligibilité au système Français c est de ne pas être marié.

je rappelle qu'en France, le mariage homosexuel reste interdit et donc les fonctionnaires des hopitaux s'occupant de la transexualité veillent à ne pas mettre les candidats dans une situation ou administrativement, ils n auront jamais leur changement d'état civil par les tribunaux et seront toujours en marge de la société.

Cette condition est non seulement absurde et discriminatoire mais surtout elle se base sur un argument juridique sans fondement, selon le principe de non-rétroactivité du droit français, puisque le mariage contracté avant le changement d'état civil aura été prononcé entre un homme et une femme et que seul l'acte de mariage initial prévaudra tant qu'aucun changement d'écritures n'y aura été apporté.

Ce n'est pas que mon point de vue mais bien un point de droit imparable, tant que les conjoints ne demandent pas à faire rectifier l'acte de mariage à l'issue. En tout cas, pour mon cas personnel, nous passerons directement par une juridiction supra-nationale (c'est encouragé pour les questions de sécurité intérieure alors ça ne devrait pas poser de problème pour un simple couple "bio-trans")

il y a en france quelques couples qui ont eu leur changement d état civil et se retrouvent donc madame mariée avec madame.

simplement cela s est fait sans bruit. donc quand on ne sait pas, ça ne dérange pas....

Source:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Puisqu'on parle Droit voici deux articles de la Convention européenne des Droits de l'Homme qui précise que la Cour Européenne ne peut être saisie qu'après épuisement de tous les recours internes:

ARTICLE 34
Requêtes individuelles
La Cour peut être saisie d’une requête par toute personne physique,
toute organisation non gouvernementale ou tout groupe de
particuliers qui se prétend victime d’une violation par l’une des
Hautes Parties contractantes des droits reconnus dans la Convention
ou ses Protocoles. Les Hautes Parties contractantes s’engagent à
n’entraver par aucune mesure l’exercice efficace de ce droit.
ARTICLE 35
Conditions de recevabilité
1. La Cour ne peut être saisie qu’après l’épuisement des voies de
recours internes, tel qu’il est entendu selon les principes de droit international
généralement reconnus, et dans un délai de six mois à
partir de la date de la décision interne définitive.
2. La Cour ne retient aucune requête individuelle introduite en
application de l’article 34, lorsque


a elle est anonyme ; ou

b elle est essentiellement la même qu’une requête précédemment
examinée par la Cour ou déjà soumise à une
autre instance internationale d’enquête ou de règlement,
et si elle ne contient pas de faits nouveaux.
3 La Cour déclare irrecevable toute requête individuelle introduite
en application de l’article 34 lorsqu’elle estime :
a que la requête est incompatible avec les dispositions de la
Convention ou de ses Protocoles, manifestement mal fondée
ou abusive ; ou
b que le requérant n’a subi aucun préjudice important, sauf si
le respect des droits de l’homme garantis par la Convention
et ses Protocoles exige un examen de la requête au fond et
à condition de ne rejeter pour ce motif aucune affaire qui
n’a pas été dûment examinée par un tribunal interne.
4 La Cour rejette toute requête qu’elle considère comme irrecevable
par application du présent article. Elle peut procéder ainsi à
tout stade de la procédure.

Elodie a écrit:Puisqu'on parle Droit voici deux articles de la Convention européenne des Droits de l'Homme qui précise que la Cour Européenne ne peut être saisie qu'après épuisement de tous les recours internes

C'est bien ce que je disais : on passera donc directement par elle