Bon ben on va essayer... :)

Bonjour à toutes et à tous,

Alors voila, je m'appelle Audrey comme mon pseudo l'indique (je préfère taire le prénom qu'il y a sur ma carte d'identité, ce n'est pas celui qui défini la personne que je suis, juste celle que je représente aux yeux de la loi, hélas), j'ai 30 ans, et je me "lance" enfin.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressenti un malaise concernant mon identité. Le plus vieux souvenir que j'ai en rapport avec cela se trouve être le premier souvenir que j'ai tout court. C'est un souvenir très anodin, mais qui, avec le recul, m'a paru assez expressif. Disons simplement que j'avais déjà témoigné à un petit camarade de maternelle de mon envie "d'être une fille".

Cette "envie" m'a poursuivie toute ma vie, mais par la suite, j'ai bien évidemment eu beaucoup plus de mal à en parler ouvertement. Je n'ai abordé le sujet qu'une fois devant un psy scolaire, vers l'age de 13 ans. Celui ci m'avait alors parlé de m'aider à découvrir "ma véritable personnalité" (ou quelque chose comme ça, je ne me souviens plus des termes exacts), mais comme je n'ai pas poursuivi de suivi avec lui l'année suivante, j'ai à nouveau refermé la carapace, et hop, repartie pour dix longues années de silences... Je dois préciser que je suis issue d'un milieu catholique, voir traditionaliste par moment, et comme vous vous en doutez, ces idées ne sont pas spécialement les bien venues.

Mais revenons à nos moutons, je disais donc dix années de silence, puisque j'ai finalement brisé celui ci avec une très bonne amie lorsque j'avais 25 ans. Celle ci, sans spécialement m'encourager non plus, m'a toujours soutenue, ce qui m'a amener à en parler plus ouvertement à mon entourage. Aujourd'hui, après avoir perdu quelques amitiés, en avoir renforcé d'autres, et même en avoir découverte quelques unes, j'ai enfin pu en parler à mon médecin et mon psy. Vous me direz, j'ai beaucoup tardé, et vous aurez raison, mais il m'a fallu affronter le pire des ennemis (un ennemi que nous affrontons toutes à un moment ou un autre, je suppose), c'est soi-même. Cette part d'éducation qui vous persuade que c'est "mal", c'est "pécher", etc... Maintenant que cet ennemi est réduit au silence (j'espère bien définitivement ), je peux essayer de reprendre une vie telle qu'elle aurait dû être.

Voila, donc c'était un petit résumé de ma vie, ni pire ni mieux que celles de la plus part d'entre nous. Si vous voulez en parler afin de comparer nos expériences, me donner des conseils (ou m'en demander, bien que je doute être de très bon conseils, mais bon, allez savoir ! ), n'hésitez pas.

Et merci de m'accueillir dans votre petite communauté !

Bienvenue Audrey



Il n'est jamais trop tard pour bien faire....

bises

Merci Elodie !

Oui, il n'est jamais trop tard, mais le plus tôt sera le mieux aussi ! Sans vouloir précipiter les choses, évidemment, je n'ai plus envie de rester passive, je veux avancer ! Et malgré tout, je regrette le temps passé... C'est surement stupide, mais j'arrive pas à faire autrement ! Mais ça ne m'empêche pas de regarder vers l'avenir, maintenant !

Bienvenue Audrey

Tu as vraiment réussi à faire accepter par ta famille où c'est juste parmi tes amis ?

Salut Héloïse,
Pour ma famille, celle ci est assez réduite. Je ne connais pas mon père, donc déjà, de ce coté, c'est réglé, et pour ma mère, elle accepte et me soutient. Et pour ce qui est de mes cousins, ils sont au courant et acceptent aussi ma situation. Après, certains oncles et tantes ne sont pas au courant, mais ça ne saurait tarder. Quand à leur réaction, je ne sais pas... On verra bien... Et pour mes amis, certains ont tout à fait accepter, d'autres non. J'ai perdue certains de mes meilleurs amis, des amis d'enfance, mais j'en ai trouvé d'autres, et d'autres encore ont su rester à mes cotés quelle que soit ma vie. Il a fallut du temps à certains, ce que je comprend, mais le principal, c'est que finalement aujourd'hui, je suis plutôt bien entourée. J'ai d'ailleurs l'impression d'avoir, à ce niveau, plutôt de la chance, aux vues des témoignages que j'ai pu lire/entendre.

Personnellement j'ai tenu bien plus longtemps.....Je ne le regrette pas fondamentalement!
Je suis plus heureuse aujourd'hui. Hors deux erreurs avec ma fille duent à un enthousiasme mal contrôlé tout se passe bien.

Donc progression, prudence seront mes seuls mots, le reste via mes interventions ici sera relativement explicite; bonne route et bises tendres Sarah

Je suis d'accord, prudence est mère de sureté, comme on dit ! Mais je crois avoir été bien prudente, jusqu'ici ! Et avoir commis aussi mon lot d'erreurs, lol ! Mais merci pour ces paroles pleines de sagesse, je sais qu'elle sont aussi pleines de bon sens !

Merci et vraiment bonne route, soyez vraie dans l'ouverture et la compréhention. C'est le message donné à mes enfants et accessoirement aux personnes qui m'entourent. Vivre et laisser vivre en toute simplicité, même si j'occupe de manière privilègiée les soirées pluvieuses ou d'hivers de mon village....

Cela n'est facile ni pour eux ni pour nous mais avec un dialogue existant, tout demeure possible...

Bises Sarah

si a 30 ans tu trouves avoir tardé, j aimerai bien avoir encore 30 ans et commencer seulement mon parcours lol.

bienvenue

amicalement

Oui, je sais, je ne me rend pas compte de la chance que j'ai ! Mais je suis une éternelle insatisfaite ! J'aurai commencé à 18 ans, j'aurais trouvé le moyen de râler, lol !

Merci pour ton accueil
Bises

Bienvenue Audrey. Désolée de pas te l'avoir dit avant, ma box était en panne.

Lorsque l'on sent que c'est le moment de se lancer, il est souvent tard, mais jamais trop tard.
Bienvenue !

Merci pour votre accueil les filles ! Ca fait chaud au coeur !